Rando de printemps qui n’en avait que le nom. Océan tourmenté, ciel gris et rafales puissantes de noroit ont accompagné le groupe, mené par Martine, pendant les 10 km de randonnée autour d’Angoulins.
La traversée du vieux bourg offre de belles perspectives sur de riches maisons bourgeoises et des fermes elles aussi fortifiées qui sûrement recèlent des trésors architecturaux derrière leurs portes charretières closes. Le quartier des Veaux Verts (1) est dépassé et, par la plaine, le groupe se dirige vers le moulin de pierre, certes décoiffé mais dont la structure imposante domine encore le corps de ferme. Piquant droit vers l’ouest, la route amène le groupe à la plage de Saint Jean des Sables. Après, le retour s’amorce : entre voie ferrée et océan, c’est le chemin de la Sapinière puis des Genêts. La rue du Chay permet de rallier Les Chirats puis, par les marais, un chemin blanc emmène à la plage d’Angoulins. La pointe du Chay contournée, les marcheurs s’engagent sur le chemin côtier pour rejoindre la Colonelle.
Jolie randonnée en vérité autour du vieil Angoulins entre 3 plages. Un grand merci à Martine, pleine de prévenance et attachée à la satisfaction de chacun au sein du groupe.
(1) quelle errance intellectuelle peut conduire à stigmatiser les infortunés petits de la vache, verts de surcroît, comme la jument chère à Marcel Aymé et négliger ainsi l’homophonie vauvert, la vallée verdoyante – val vert devenu vau vert – tant éloignée, au diable donc, symbole d’une expédition périlleuse ?
Une réponse est proposée dans l’ouvrage « Le Patrimoine des Communes de Charente-Maritime « Flohic Editions 2002. L’appellation « cabane des Veaux Verts » aurait été donnée au XIXème siècle à la métairie alors relais de poste en référence aux deux statues de pierre figurant des bovins couchés sur les piliers encadrant sa porte charretière.